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Amy libérée

16.90

Une amie aime en tout temps et dans le malheur elle se montre une sœur.

« Le dessin sur la feuille de papier est resté sur la table. Amy s’y est représentée.

Elle me fixe de ses grands yeux noirs. Ses cheveux bouclés auréolent son fin visage en une toison impressionnante. Elle a posé son index sur la bouche, et ses lèvres forment le mot “chut !”.

Derrière elle, elle a dessiné une silhouette menaçante. Je le reconnais bien, c’est Mat, son cousin. Il est debout, il la regarde avec colère. Dans ses mains il tient une ceinture qu’il a pliée en deux. Je frémis d’épouvante en fermant les yeux.

– Encore en train de regarder ce dessin maman ?
– Quel dessin ? demande Shall.
– Celui qu’Amy lui a fait. Regarde comme il est beau. »

Danse, Danse, Montagne Agile

16.00

En 1240, des chevaliers partent du Moyen-Orient pour ramener en Europe un recueil de chants ayant tous pour thème un phénomène astronomique particulier.

Au XXème siècle, un ouvrier typographe reçoit en cadeau un manuscrit d’une curieuse manière. Il passe sa vie à découvrir les mystères qu’il contient.

À sa mort, il lègue son bien précieux à ses petits-enfants qui vont poursuivre sa quête.

« En quelques jours, les événements s’étaient enchaînés à une vitesse incroyable. Leur grand-père avait été hospitalisé brutalement, il était décédé, le notaire avait jeté un trouble dans la famille, les quatre petits-enfants s’étaient mis à ranger la maison, à découvrir une pièce tenue secrète, à trouver deux vieux manuscrits, à passer des heures à trier les documents, à partir en Provence puis à Grenade… Et ils étaient maintenant à Istanbul !… »

Que vont-ils découvrir par une nuit étoilée en plein désert ?

JF LEGER nous conte une histoire de transmission intergénérationnelle qui fait se côtoyer astronomie et musique. Un voyage initiatique où la magie n’est jamais très loin.

Dentelle et salopette

21.00

Au moment de refermer les volets de la vieille bâtisse, la narratrice se souvient… Elle a 5 ans. Années 60.

Au manoir, le dimanche, elle s’appelle Lucienne, fille d’Emile Marsignac, riche industriel de l’Angoumois, un homme austère et distant qui la terrorise et jamais aucun mot n’est prononcé sur les absences prolongées de sa mère.

En semaine, chez Mamé sa nourrice, on l’appelle Lulu et elle grandit libre au sein d’une famille bigarrée et exubérante. Il y a Paulo et Monique, les petits de l’assistance publique, Rodolphe le petit prince noir, Tatiche la douce et Solange qui règne sur la tribu. Il y a aussi Riri, Tintin, Youpette et tous les autres.

« Ainsi, j’avais deux maisons, deux vestiaires, deux familles, deux dictionnaires et il me fallait sauter entre deux mondes… l’un tout chaud comme un marron, l’autre en eau comme un glaçon. Ça embrouille tout ça. Alors, je trouve que je ne méritais pas de me faire enguirlander quand il m’arrivait de me mélanger les pinceaux. C’était mon avis et aussi celui de Paulo qui disait : T’as qu’à le renvoyer chier ton père… »

C’est le récit coloré d’une enfance qui se perd entre deux univers. C’est le roman de l’abandon, de l’absence, du chagrin traversé de fulgurants éclats de joie et de bonheur. C’est aussi la peinture d’une société corsetée de morale en train de changer. Comme Lulu, on passe du rire aux larmes et de la gravité à la légèreté. Comme Lucienne, on regarde l’enfant que l’on fut et l’adulte qui est devenu. Comme dans la vie en sorte.

Errances d’un pantouflard , Tome 3

16.00

Pour Yohann, c’est le temps du réveil difficile, le temps aussi de dresser le bilan de son propre naufrage. C’est enfin et surtout le temps des questions.

Englué dans les échos d’un passé trop brumeux, Yohann tente de comprendre ce qui lui est arrivé.

Ses souvenirs sont flous, presque effacés. Pour exorciser le tumulte, il doit revisiter le chemin parcouru. Cette exploration intérieure, sans concessions ni illusions, lui ouvrira parfois les yeux sur de douloureuses vérités. Ce périple lui était nécessaire pour oser s’aventurer sur une autre route.